Il était si petit mon garçon dans mes bras. On s’inquiétait un peu avec son père, on avait pas l’habitude d’avoir un bébé.
Maintenant il prend toute la place, quand il vient dans mes bras. Je ne le porte plus, il fait plus de la moitié de mon poids. Il a les gestes brouillons des grands enfants mon petit dégingandé. Quand il s’affale sur moi, je ne sais plus comment le tenir tant il est grand mon garçon. alors je le cale bien fermement, il me faut toute la longueur de mes bras pour en faire le tour. Mais les caresses sont restées les mêmes. Une main qui entortille une bouclette, l’autre qui lui masse le dos.
Et la violette qui n’était pas minuscule, elle, qui était un bébé solide et potelé. Mais tellement petite aussi et recroquevillée dans son monde. Il en a fallu du temps pour qu’elle se déplie.
Aujourd’hui c’est une toute petite fille qui vient se blottir sans cesse, qui me murmure je t’aime maman, comme une question. J’ai trop de bras encore pour elle, j’arrive bien à en faire le tour, je la serre, et j’aime sentir ses petites jambes serrées dans mon dos.
Dans mes bras élastiques, dans mes bras qui font le tour ou le demi tour, dans mes bras qui serrent, qui cajolent, qui consolent. Mais dans mes bras. Toujours.
10 commentaires
encore une fois , c’est tellement joli et bien écrit . je radote, je sais, que veux tu, c’est l’âge !!! là, tout de suite, j’ai envie de te serrer fort dans mes bras, tu me manques .
gros bisou sophie dînette! on va vite se voir:-)
encore de si jolis mots, beaucoup d’émotion dans ces quelques lignes et mon cœur de Maman qui bat un peu plus fort en les lisant…
merci:-) et bisous
Qu’il est beau ton fils sur cette photo, c’est fou ce que vous vous ressemblez !
oui tu as raison, il me ressemble de plus en plus le coquin!
Que c’est joliment dit. Je crois que les bras des mamans sont toujours assez grands pour enlacer les enfants.
merci:-) et à très vite
C’est super bien écrit et la photo est superbe !! Bravo pour ce moment de tendresse qui me donne envie d’enlacer mes gnomes ..
C’est si joli, ce que tu dis…