Il y a mille choses à faire à la maison, toujours. Les papiers à remplir, les factures à régler, le linge à ranger et organiser la semaine qui arrive. Ne rien oublier, les rendez vous, les gouters, les cartouches d’encres qui manquent.
Ou alors juste l’envie de nous poser et de ne rien faire. Ça j’aime beaucoup. On fait quoi aujourd’hui ? Rien, on regarde un bon film et on se légume sous des milliards de couvertures. Oui mais après les enfants sont comme des lionceaux, ils piaillent, ils jouent trop fort. « On fait quoi maman ? On fait quoi ? »
Moi je tournerais bien en rond vous savez, mais on n’aime pas les voir se chamailler. Alors on a vite préparé un pique nique-voiture (le repas sur le pouce et que tu mange en route pour ne pas en perdre une miette une fois arrivés), on a jeté les maillots et des serviettes dans un grand sac et on est partis.
Juste quelques heures dans le grand vent, avec du sable plein partout qui crissait un peu entre nos dents. Une glace chacun au kiosque, là où on a l’habitude. Coco, nutella, mangue, marron, chacun ses gouts dans la famille, des glaçons dans le jus de pomme et un petit café bien chaud Et puis les ruelles des Saintes Maries que nous connaissons tellement par cœur.
Ils étaient excités, l’eau était un peu fraiche, une eau d’arrière saison qui pique un peu quand elle passe sur le ventre. On a sauté les rochers jusqu’au bout de la digue, une fois arrivés on a trouvé que ça sentait le crabe pourri alors on a rebroussé chemin.
On a chassé les moules et les toiles d’araignées perdues entre le blocs de pierres, on a ramassé des coquillages qu’on a laissés parce qu’on en a déjà plein. On a ri et sursauté en trouvant des vers des sables.
On a tout mis en boule et on est partis comme on est venus.
Avec en plus les cheveux tout emmêlés de sel, les estomacs repus et glacés. Les mains qui se tenaient et les blagues faciles. Et les sandales lourdes du sable qui séchait.
Sur la route on s’est retournés. Ils avaient la tête penchée du même côté. Les joues collantes et les bouches entrouvertes de ceux qui dorment profondément… Juste quelques petites heures pour leur renflouer le cœur. Pour apaiser les tensions et les préparer à cette nouvelle semaine.
Et moi ce soir je regarde ces photos et je me dis que j’ai bien fait de ne pas rester à la maison. Ce que j’avais à faire ne valait pas le coup de rater ces sourires.
Ce que j’avais à faire attendra demain.
J’espère que votre dimanche fût aussi joli que le nôtre. Je vous embrasse, À vite.
6 commentaires
Un bien joli dimanche..quelle chance ce soleil, on en rêve en BZH..
Belle deuxième semaine d’école..
Oh oui quel beau dimanche !
L’escapade qui fait envie de migrer vers le suuuuuuud !
Belle semaine à vous aussi
J’adore la plage en septembre quand il fait encore beau et qu’elle est beaucoup moins bondée.
Nous la mer c’était hier soir et aujourd’hui, nous avons passé un joli dimanche à Nîmes 🙂
Tu sais vivre !
Superbes photos ^^
Un texte super joli merci pour ce chouette moment 🙂