février 1, 2016

TU NE M’AVAIS PAS DIT MAMAN…

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« Tu ne m’avais pas dit maman qu’il y aurait des hauts et des bas, des montagnes russes mais sans les cheveux dans le vent.

Les devoirs, les discussions interminables où ils veulent toujours avoir le dernier mot, même si « tu sais mon gars j’ai pas cent ans mais j’ai roulé ma bosse. Un peu. »  La contradiction, comme un passage obligé pour se construire. La remise en question, continuelle, sempiternelle. À s’en faire dérailler les certitudes.

Et le doute voilà. Celui qui s’insinue pendant les nuits, qui te pousse en dehors du sommeil à grand coup de pieds aux fesses, parce que le doute dans la journée est beaucoup moins constructif. Est ce que je fais vraiment tout ce que je peux ? À quel endroit je pourrais m’améliorer ?

La fatigue. Et la colère parfois. Sourde, celle qui se retient pour qu’elle n’explose pas. Celle qui explose et tant pis pour les décibels. Celle qui se cache et qui bloque les souffles gorgés de larmes.

Tu ne m’avais pas dit maman, qu’être mère ne serait pas toujours facile. Tu ne m’avais pas dit que souvent j’aurais envie de baisser les bras. Mais que même déboussolée je ne les baisserai jamais.

Quand ils s’endorment heureux, je sais que c’est une journée de plus à les faire grandir, quand ils s’endorment fâchés, je tremble jusqu’au lendemain. Dans un petit coin de ma tête, tourne et retourne les lancinantes questions.

C’est peut être bien fait la vie finalement maman. Tout petit on n’envisage pas une seconde de pouvoir réussir à se séparer d’eux, des années plus tard, on s’inquiète d’une manière différente, pour des choses plus fondamentales peut être. Il est loin le temps de mes grandes hésitations entre Doliprane et Advil.

Douze ans après, on rêve de trêve et d’îles désertes. De soirées sans remise en question, sans bataille contre des moulins à vents. C’est bizarre et paradoxal et un peu brut à dire comme ça. On les aime nos grands enfants, chaque minute un peu plus, on les aime et on grandit avec eux. Mais diantre, qu’il est cabossé ce chemin au bord de l’adolescence.

Tu ne m’avais pas dit maman que je marcherais sur un fil.

Je me suis inventé un balancier tu sais ? Et dedans j’y ai mis, tout l’amour dont je suis capable, les rires complices que j’ai pu attraper au vol. Notre indéfectible passion pour les films sous la couette, ma patience, même un peu amochée, nos souvenirs heureux et nos discussions passionnées. J’ai rajouté de quoi me faire des cocktails un peu forts pour les soirs de grandes bourrasques, la musique qu’il préfère et ses yeux taquins en amande. J’y ai même mis tous tes précieux conseils.

Parfois ça tangue fort et je crois que je vais flancher. Parfois j’ai la trouille de tomber et de me ramasser parterre.

Je m’imagine que si tu ne m’as rien dit, c’est que toi aussi tu as déjà oublié tes propres moments de doutes. Que tu n’as gardé que le meilleur de moi. Tu ne m’avais pas dit maman, et c’est bien mieux comme ça. Même à l’enfance passée tu me laisse faire mes propres découvertes, mes grandes décisions et mes expériences à mon tour.

Alors je regarde vers plus tard et je garde mon équilibre. »

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44 commentaires

  1. Répondre lapirir février 1, 2016 à 9:07

    Et oui camille comme je te comprends, tu sais lire dans mes pensées de maman de pré ado. Mes nuits et mes journées ont bien l air de ressembler aux tiennent alors un grand courage à nous
    Biz

    • Répondre lapirir février 1, 2016 à 9:08

      C t laurie et pas lapider

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:38

      Bisou laurie!!

  2. Répondre Marjorie février 1, 2016 à 9:08

    Encore une fois les mots doux et justes… Je te souhaite de continuer à être la plus habile des funambules et je suis sûre que vous sortirez des tempêtes la tête haute! Ton joli billet me fait penser à l » Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies ! », dont nous avions lu des extraits à nos cérémonie laïque pour notre mariage :  » pour vivre ces exigences contradictoires et d’égale dignité sans être écartelé, il n’y a aucun secours à attendre ni de la philosophie, ni de la morale, ni d’aucun savoir constitué. Il est probable que les seuls modèles adaptés pour nous permettre d’avancer sont la haute-voltige et l’art du funambule. Un mariage ne se contracte pas. Il se danse. A nos risques et périls.  » Au final, la parentalité c’est bien un peu pareil, c’est une autre forme d’engagement, sûrement encore bien plus périlleuse <3

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:39

      il est superbe ce texte et tu as raison, il se transpose aussi. Je me le garde celui là, merci de l’avoir laissé ici. je t’embrasse fort!

  3. Répondre charlotte février 1, 2016 à 9:22

    C’est beau ce que tu écris et c’est tellement juste. Je ne suis pas encore à l’adolescence mais pourtant tous les jours déjà je suis aussi funambule. Le doute, la peur de mal faire, les interrogations, les remises en questions, la fatigue. … et l’amour qui efface tout! C’est vraiment toute une aventure d’être parent.

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:40

      l’Aventure! C’est complètement ça…

  4. Répondre Cilou février 1, 2016 à 9:38

    Pfiou c’est tellement ça …
    Gros bisous

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:41

      Pour toi aussi gros bisous! Je suis curieuse de voir comment le « modèle fille » va fonctionner 🙂 je viendrais chercher de l’aide chez toi dans quelques années je crois!

      • Répondre cilou et ses aiguilles février 2, 2016 à 9:52

        C’est quelque chose aussi !!!

  5. Répondre christine février 1, 2016 à 9:56

    Bonsoir Camille
    Oh combien je me suis retrouvée dans vos écrits, dans vos doutes aussi et dans tout en fait 😉
    Il n’y a pas si longtemps, j’ai dit à mon fils, on ne nait pas parents, on le devient , on apprend tout les jours depuis votre naissance et au cours de toute notre vie, on s’interroge toujours, on se questionne tous les jours, c’est un travail phénoménal et qui dure jusqu’à la fin de nos jours
    Courage, l’adolescence réserve de très jolis moments et heureusement, ils prennent corps et force pour mieux remplacer les bobos du quotidien
    Bonne soirée

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:42

      Merci Christine pour votre message. Ça n’est pas près de s’arrêter oui vous avez raison.

  6. Répondre Pomes février 1, 2016 à 10:00

    Je n’ai jamais laissé de commentaires mais je te lis souvent. Et très régulièrement les larmes coulent sur mes joues. Tes mots justes, les émotions qui s’en dégagent, la douceur, la bienveillance … bref, tes écrits m’émeuvent. Merci

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:45

      Merci, beaucoup de venir lire:-)

  7. Répondre Fa février 1, 2016 à 10:09

    Oui au final la vie c’est bien fait, peut-être acceptons nous, du coup, mieux l’idée que ces ados ou pré ado vont un jour quitter le nid…Alors que c’est totalement impossible à imaginer lorsque nous sommes face aux plus petits, et leur amour incommensurable, ces petits greffons de nous.
    Ici 5 & 16 ans, et j’avoue me ressourcer dans mes rires, les yeux, les calins de ma pitchoune, lorsque , comment dire.., l’amour de ma grande s’exprime de façon plus houleuse !! Douce nuit

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:47

      On vit alors à peu près les mêmes choses. je n’aurais jamais être autant réconforté par un dessin de petit de poney à paillettes! les paillettes des petites font du bien quand les grands sont plus « houleux » comme tu dis !

  8. Répondre ludivine février 1, 2016 à 10:21

    Alors c’est ce qu’il m’attend!!!!!!
    Il n’a que 10 ans et déjà parfois j’ai l’impression d’etre nulle et de ne pas repondre a ses attente, ou parfois d’en faire trop. ou est ce juste mileu?
    Tant de questions!!!!!
    Des bises a la meilleure des funambules….

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:44

      Ça vient vite hein, déjà à dix ans on commence à voir ce furieux besoin de libertés nouvelles…

  9. Répondre Quatre enfants février 1, 2016 à 10:40

    J’aime tellement ta façon d’écrire. Tes mots me touchent énormément, et je garde ce post dans mes favoris, pour pouvoir le lire un peu plus tard, quand mes petits auront un peu vieilli, et qu’ il ne s’agira plus ici non plus seulement de doliprane ou d’advil.

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:44

      Merci beaucoup pour ton message:-)

  10. Répondre madamezazaofmars février 1, 2016 à 10:40

    Ce soir justement, encore un peu plus que certains autres, tes mots me parlent et me touchent tellement.

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:43

      je t’embrasse fort fort fort alors!

  11. Répondre Sofia février 1, 2016 à 10:51

    Merci c ‘est juste le texte qu’il me fallait ce soir de doute comme tant d’autres. Mais pourtant je ne baisse pas les bras car mes enfants me rendent aussi plus forte chaque jour.

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:48

      Pas question de baisser les bras ici aussi. C’est fatiguant et déroutant cette nouvelle période, mais riche aussi…

  12. Répondre Sofia février 1, 2016 à 10:54

    Merci c ‘est juste le texte qu’il me fallait ce soir de doute comme tant d’autres. Mais pourtant je ne baisse pas les bras car mes enfants me rendent aussi plus forte chaque jour. Et non ma maman non plus ne m’a pas tout dit et tant mieux.

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:50

      Les cachotières!!!

  13. Répondre Myrtille février 1, 2016 à 11:07

    C’est tellement bien écrit Camille… Mais ça file quand même un peu les pétoches. Ici, le grand s’approche des 10 ans. Il est encore tellement câlin et mignon avec moi. Il faut que j’en profite à fond alors.
    Bon courage pour le numéro d’équilibriste. Bises.

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:49

      Les calins ça dure encore… différents, certes, mais il y en a plein! OUF!

  14. Répondre lujena février 2, 2016 à 1:44

    Bravo… Et merci pour cet article…

    • Répondre ritalechat février 2, 2016 à 8:48

      Merci beaucoup 🙂

  15. Répondre Virginie B février 2, 2016 à 9:26

    oh oui tellement vrai ton article et tellement bien écrit, merci pour ces mots !

  16. Répondre Chloé février 2, 2016 à 10:26

    Et on s’en veut tellement de faire vivre ça à nos mamans, mais tellement bouleversé et perdu dans cette crise d’adolescence et dans ce nouveau monde qui s’ouvre à nous, que nous avons bien du mal à le faire comprendre. Mais, avec le temps et tout l’amour maternel, on en sort plus fort! Votre texte est tellement bien écrit.. Cela m’en fait culpabiliser de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs…

  17. Répondre Daphné février 2, 2016 à 10:47

    « Les bienfaits que nous avons reçus de nos parents sont les plus grands de tous. » Socrate

    Camille, c’est si joliment dit. Je fais confiance à mon grand même si c’est dur de lâcher sa main. Hier encore elle tenait toute entière dans un seul de mes doigts.

  18. Répondre ika février 2, 2016 à 12:55

    C’est si joliment dit, si tendrement pensé …..

  19. Répondre céline février 2, 2016 à 12:57

    merci…merci merci merci pour ces mots ( et tous les autres, à chaque fois !)
    merci pour les doutes partagés, et l’amour en ligne de mire….
    ici ado fille 15ans bientôt, ado garçon 12 ans, et garçonnet 8 ans…et des classes pleines d’ados chaque jour…c’est dire si tes mots résonnent. ;o)
    et puis sinon, quoi les carreaux ? ah bon, ça se nettoie plus souvent que tous les 6 mois ?! ;o)
    avec toute ma virtuelle amitié
    Céline

  20. Répondre Christelle février 2, 2016 à 2:08

    Amen !

  21. Répondre Mentalo février 2, 2016 à 2:47

    Parfois, je me dis que c’était si simple de se prendre la tête sur une histoire de choix de poussette. Mais c’est tellement plus excitant, enrichissant et … épuisant de faire grandir des enfants!
    J’ai souvent dit que si les petits me réveillaient la nuit, ce sont bien les grands qui me gardent éveillée (à cogiter).

  22. Répondre Eve février 2, 2016 à 5:36

    bien dit !

  23. Répondre Helene février 3, 2016 à 9:38

    Camille, voilà la réponse de ma maman après lui avoir partagé ton merveilleux article, qui comme toujours, pose les bons mots sur nos sentiments.

    « C’est de Maman à Maman toi et aux autres jeunes Mamans, que je vais essayer de répondre.
    Quand j’étais enfant, il y a longtemps, je me souviens aujourd’hui des cris d’alarme de Ma Maman. Des ras de bol, des cris, des incompréhensions vis à vis de nous, ses enfants, d’elle qui ne comprenait pas les turbulences de la vie, les turbulences de sa vie et le désir de nous voir parfois partir. Mais tout cela, je le sais aujourd’hui, n’était qu’une idée d’un moment dans la tempête.
    Je pense aussi, qu’après avoir été jeune maman puis plus mure, avoir été dans le même état d’esprit que vous les Mamans d’aujourd’hui.
    Je n’ai pas voulu entendre les mots et les maux de ma maman.
    Moi aussi, je me suis sentie pauvre vis à vis de mes réactions. Je me suis sentie excessive quand je criais ou pestais contre vous pour des chaussures laissées dans l’entrée, pour des vêtements abandonnés et pas mis à laver, pour des vêtements lavés et pas rangés et remis à laver, pour des cuisines dévastées après des essais culinaires abrégés, pour des tables pas débarrassées, pour des nuits sans sommeils pour une fièvre, pour une dent, pour un cauchemar, pour une dispute de copines, pour un chagrin d’amour, pour mes interrogations personnelles. Plus d’une fois j’ai émis l’idée, l’envie de partir seule sur une île déserte, sans mec, enfant, sans communication. Seule pour faire le point, seule pour souffler, seule pour respirer.
    Nous, Vous, ne comprenions pas Nos Mamans. Heureusement qu’enfant ou ado, nous ne nous souvenons pas des moments de crise, de perte de contrôle, de doute, de larmes de nos mères, car nous ne ferions pas d’enfant. Comme le dit si bien Laurence Foresti sur l’accouchement , il y a un secret que nous femmes nous ne devons pas dévoiler.
    Toutes les femmes parlent de leur accouchement sans modération et parfois certaines ont vécu sûrement plus qu’une guerre à mettre au monde un petit d’homme, sans cacher aucunement aux enfants présents leur douleur. Quelques années plus tard, les filles nous faisons un bébé qui transforme notre vie en tsunami mais étant maso, et connaissant une partie de notre devenir, nous recommençons encore et parfois encore et encore avec parfois même des pères différents.
    Nous femmes, nous avons simplement le devoir de procréer, de faire perdurer la race humaine. Et malgré tout ce que l’on nous dira, on ne l’entendra pas. Nous avons ce besoin viscéral de faire l’Amour avec un homme qui pourra nous donner un ou plusieurs petits. Et ces petits, ces bébés qui deviendront grands nous pourrirons sûrement plein d’instants mais nous donnerons tellement d’Amour que nous oublierons tous nos doutes et nos peines.
    Je pense à toutes les femmes qui mutilent leur corps avec des traitements pour pouvoir enfanter, toutes ces femmes qui redoutent le retour de leurs règles, qui pleurent ou même adoptent ou volent un enfant d’une autre juste pour le plaisir d’être MÈRE, le plaisir d’AIMER et d’être AIMÉE. Profitez de votre nouveau né quand il est lové aux creux de vos bras, Quand vos plus grands vous sautent au cou à vous démonter, à vos ados quand ils ont décidé de sourire de se confier et de fondre dans vos bras. Aujourd’hui, ma mémoire est sélective , j’ai oublié tous les mauvais moments. Par contre je me souviens de tous les bons instants que j’ai pus glaner à gauche ou à droite, tous les câlins, les sourires , les baisers et les petites attentions que j’ai pus recevoir.
    Alors Maman de bébé, d’enfants ou d’ado, même si parfois vous avez envie de fuir votre vie, vous êtes normales, mais profitez, profitez de vos enfants de l’Amour que vous leur donnez et surtout de celui qu’ils vous donnent.
    Personne n’est parfait et surtout pas une mère. Mais le fait de penser, de se remettre en cause est une porte vers la perfection….
    Bonne chance à vous toutes et surtout plein d’Amour et de Bonheur avec vos enfants qu’ils soient petits ou grands. »

  24. Répondre Chrys février 3, 2016 à 10:36

    Juste merci… Merci de dire tout haut et sans filtre ce qui est difficile à dire, difficile d’admettre. Dans une moindre mesure, janvier est aussi un mois difficile pour moi aussi et ton billet m’a permis de sourire au milieu de ce tsunami d’émotions. Si le cœur t’en dit, je te laisse un peu de lecture. Bises
    http://mylittlestarsleblog.com/index.php/2016/02/03/le-coup-de-blues-de-janvier/

  25. Répondre barbara56 février 3, 2016 à 2:56

    Moi non plus je n’ai pas été prévenue par le tsunami qui allait déferler sur nous !!!
    Je n’écris jamais de commentaire mais cette fois j’en ai eu envie.Mon fils a 11 ans et je vis exactement la situation que tu décris.
    Jamais je n’aurais imaginé que nos rapports pouvaient devenir si houleux,parfois j’ai l’impression d’etre l’incarnation de tous ses problèmes,c’est dur!
    Mais heureusement il y a les bons moments,comme celui ou il me parle du livre « Wonder » que je lui ai pris après tes conseils de lecture avisés,et qu’il m’encourage à lire!
    ou encore son sourire hier soir avec les crepes de la chandeleur,bref plein de petites pépites qui font du bien et qui redonnent le moral,alors tenons bon car il parait que ce n’est que le début du chemin!!!
    bonne journée

  26. Répondre LiLi Confetti février 4, 2016 à 3:17

    Bonjour Camille,

    j’adore l’image de la mère funambule.
    D’ailleurs, si on y réfléchie bien, nous, mamans, pourrions ouvrir un cirque car nous devons tellement jongler entre toutes nos casquettes, être un peu le clown heureux et le clown triste de temps en temps, savoir dompter la bête et ne pas avoir peur de sauter dans le vide ! Nous sommes des artistes complets 😉

    Merci pour ton article, cela m’aide à relativiser sur le Terrible 2 de ma fille ! lol

    Bises à ta petite famille et courage 😉

    x LiLi Confetti x

  27. Répondre Célia février 8, 2016 à 11:24

    Mince, moi c’est tout pareil. Sauf qu’il a trois ans.

    Le fil va être long long long.
    Merci pour tes mots.

  28. Répondre mybrouhaha février 10, 2016 à 11:25

    qu’il est beau cet article ma douce…

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