Je suis dans le train du retour. Vingt quatre heures sans eux et le soleil qui se couche en caressant mes cils à grande vitesse. Je regarde par la fenêtre le paysage qui file, je vais les retrouver. Je n’ai jamais de mal à me séparer d’eux, je suis la première à bondir de ma chaise lorsque se profile un moment de solitude. Mais là alors ça tangue un peu dans mes chakras tout en bordel, c’est d’eux dont j’ai besoin, La joie contre mon cœur, leurs peaux contre mes paumes. Leurs souffles chauds et leurs mots doux.
Les devoirs ? On y pensera bien assez tôt, les virus ? Qu’ils s’en aillent. Et qu’il ne reste juste que nous. Nous et tout ce que nous pourrions faire pour nous tenir beau.
Une bataille de polochon, une chasse au trésor improvisée, colorier tous les trois sur la même feuille et trouver ça joli. Jouer à celui qui cligne des yeux en premiers sonner à une porte et partir en courant, nous déguiser et faire un bal masqué, faire une tarte à tout, mettre du rouge à lèvre très rouge et les couvrir de bisous, prendre des poses de star devant des jolies portes, nous asseoir sur un banc et trouver à quelle célébrité ressemblent les passants…
Trois fois rien et trois fois tout. Tous les trois à se regarder vivre, on va s’aimer et combattre le blues du changement de saison. Le soleil viendra caresser nos joues comme pour moi maintenant. La douce ivresse de vos petites vies collées à la mienne. Petites gommettes chéries.
Les feuilles pourront bien tomber, nous allons nous concocter des vacances de rêves, à ne rien faire de fou et à faire les quatre cents coups…
Et ce moment avec vous dans les rues de notre ville, je pourrais le mettre dans ma liste. Une échappée du quotidien. Sans grande pompe avec juste un gâteau au chocolat qui coule dedans. Juste une robe qui virevolte et un grand frère comme garde du corps.
Parfois l’essentiel c’est une jupe qui se soulève sur une bouche d’air. La vie est tellement plus jolie lorsqu’on y met un peu de Marilyn Monroe.
*** Violette porte une robe que lui a offerte la très jolie créatrice Tia Aïna. Nous sommes fan ici depuis ce printemps.
Je vous embrasse fort. Merci pour vos doux ici et là. Les changement de saison ne sont pas ma tasse de thé, mais vos mots ici ou sur instagram sont toujours d’un grand réconfort !
Tête haute et BISOUS !
Camille
10 commentaires
Comme c’est joli et comme c’est vrai… En cette saison où la chaleur s’efface au profit de la pluie, ou les jours raccourcissent et où les feuilles tombent, il suffit d’un rien pour avoir le moral dans les chaussettes… Mais pour se remettre du baume au coeur trois fois rien suffisent : un sourire, un câlin, une farce, une histoire lue au creux des bras… Ca a quand même un sacré pouvoir les mômes, non?
Que de jolis mots pour parler parler de ce qui fait le sel de la vie.
Même s’il serait temps que je remballe mes mignonnes guirlandes d’été et que je m’accroche à mes spartiates, je crois que j’aime m’enfoncer dans l’automne pour me blottir tout contre eux et regarder le soleil rasant qui dore encore les feuilles tombées au sol.
Bon retour parmi les tiens !
oh, je l’aime ce billet!
De bien jolis mots pour exprimer ce que beaucoup ressentent à l’heure où les arbres se dénudent! Profitons du soleil que le ciel nous offre encore un peu 🙂
Ensemble c’est tout
Ma bichette jolie, je te serre fort dans mes bras.
Qu’ils sont beaux <3
oui, oui, oui!!!! les jolies choses dans chaque chose!
Je n’ai qu’un mot qui me vient: ralentir encore et toujours, ne pas se faire happer…
Des bises et belles retrouvailles <3
Marion
Vous avez déjà essayé de toquer à une caravane en sortant d’un resto bien arrosé, au milieu de la nuit, et de partir en courant, hilares ??!!!! Check ici, cet été, Col de Merdassier, Manigod (74) !!!! Fous rires assurés et souvenirs mémorables de toute la tribu !!!! Douce nuit chez toi …
Cette photo de Violette en Maryline : topissime!!!