septembre 25, 2018

COUP DE COEUR POUR INADEN

LOOK, PARTENARIAT
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IMG_0179alem inadenalem inadenInaden est une de ces marques que l’on découvre par hasard et à laquelle on s’attache de part son histoire, sa créatrice, et puis surtout parce que l’on tombe amoureuse de ces sacs de cuir qui vibrent des mains africaines qui les ont fabriqué. Pour la petite histoire cela faisait des années que j’avais envie d’un très beau sac qui durerait dans le temps, dont je ne me lasserai pas facilement, aux lignes simples et efficaces. J’avais trouvé quelques modèles mais les prix faramineux m’empêchaient à chaque fois de passer le cap de l’achat. Puis j’ai découvert Inaden et sa créatrice Natty, nous avons échangé autour de l’Afrique et l’histoire de son atelier à Addis-Abeba m’a beaucoup touchée. J’avais enfin trouvé des sacs qui n’étaient pas seulement de beaux sacs. J’avais trouvé des sacs qui arrivaient avec leur histoire. Et ça m’a beaucoup plu.
Pour mes 40 ans j’ai reçu deux sacs Inaden. AKY mon beau noir en cuir et daim que j’ai beaucoup beaucoup porté et mon petit GIGI grenat que j’adore et que je porte très facilement.
Cet été Natty, la créatrice de sacs merveilleux m’a demandée si je voulais devenir ambassadrice de sa marque… COMMENT VOUS DIRE!
Alors voilà mon rôle ces prochains mois sera de vous faire découvrir les nouveautés, vous faire bénéficier de promo, vous parler de la philosophie de la marque et je pourrais aussi vous gâter un peu de temps en temps.
Pour ce premier billet, je voulais vous présenter ALEM, le dernier né d’Inaden. Un grand gabarit ultra pratique que je porte à mon épaule depuis la fin de l’été. J’ai organisé l’intérieur grâce à des pochettes pour ne pas être perdue et j’ADORE (rien de moins) le fait que les anses coulisses et ferment le sac lorsqu’on le met à son bras. Il a une allure folle!
 alem inaden
Avant de vous présenter Natty et lui laisser la place de raconter son histoire, voici le code RITALECHAT qui vous permettra d’alléger votre coup de foudre de 10 %, Il est valable dès aujourd’hui jusqu’au 30/09.
Voici quelques photos que Natty a bien voulu me confier. Elle me rappelle tant de souvenirs… l’Ethiopie pour moi c’est ce doux nom de pays juste à côté de celui dans lequel j’ai vécu quelques temps. Lorsque nous vivions à Djibouti, nous nous étions perdu en nous baladant le long d’une plage… un nomade Éthiopien était arrivé à notre hauteur, seul et habillé de bleu et de rouge et nous a proposé de partagé son thé. Il a fait un feu, posé sa théière noire et a fait bouillir de l’eau, du thé et de la cardamome. J’avais 8 ans su je ferme les yeux je peux retrouver le gout de ce thé africain… C’est à toi Natty!inaden
– Tu nous parle un peu de toi? Comment est né Inaden?
Toujours difficile de parler de soi en quelques lignes… mais je vais me prêter au jeu 🙂
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie de créer quelque chose.
Lorsque vraiment, j’ai eu envie de me lancer, du haut de mes 30 ans, l’Afrique fut une évidence. J’avais envie, besoin aussi, d’écrire une histoire qui me ressemble.
Faire du beau là on l’on ne s’y attend pas, c’était mon pari.
Alors pour le relever, je suis partie en Éthiopie et là-bas, j’ai tout appris sur le cuir… Et j’apprends encore !
C’est à force de belles rencontres, d’efforts et d’optimisme que j’ai réussi à développer une marque qui porte des valeurs qui me sont chères: le respect, le travail et l’indépendance.
Enfant du métissage, ce sont les valeurs que mon Papa Africain nous a transmises à mes frères et soeurs.
D’ailleurs, Inaden, ça veut dire Artisans… Ceux / celles qui façonnent et construisent au travail de leurs mains.
Oui, Inaden est né de mon envie de créer quelque chose de beau en Afrique et de le partager.
Quitter son job de cadre sup’ pour fabriquer de jolis sacs en Afrique, ça paraissait fou.
Aujourd’hui, je suis fière du chemin parcouru, des emplois créés là-bas à Addis-Abeba, des idées bousculées… et surtout… quand je vois une femme porter un sac Inaden, je mesure à quel point, on peut tous, oui tous, changer le monde.
Et ça, ça fait du bien.
 inaden
 IMG_8141 (1) inaden inadeninaden inaden
– Est ce que tu peux nous décrire ton atelier en Ethiopie?
En plein milieu d’Addis-Abeba, en Éthiopie.
Des odeurs de cuir, de colle… le soleil qui frappe sur les vitres, le ronronnement des machines à coudre, les marteaux qui frappent et les mains qui s’agitent.
À l’atelier, il y a du mouvement. Tout le temps. On attrape, on assemble, on fait et on défait.. Et on recommence !
À l’atelier, ça travaille mais ça papote et ça rigole pas mal aussi. Surtout quand j’essaie de parler en Amharique..
Au début, lorsqu’on a monté la ligne de production, il y avait 5 femmes et 2 hommes… Aujourd’hui, elles sont plus de 20 femmes… et 4 hommes.
Les premières ont gagné en expérience et forment les nouvelles arrivées, c’est chouette.
J’arrive avec mes dessins, on coupe, on tente un premier prototype et on ajuste.. c’est du travail d’équipe.
Je ne vais pas mentir : fabriquer en Afrique, ce n’est pas le plus facile… les coupures d’électricité, le manque de matériel, un rythme… pas toujours cadencé, une qualité à surveiller au plus près…
Mais à chaque fois, on trouve des solutions… et finalement, c’est ce que j’en retiens. Cette capacité à rebondir, à trouver un moyen d’avancer même quand on croit que c’est fini.. cette force je la trouve dans l’atelier, dans toutes ces femmes qui mettent du coeur à l’ouvrage.
J’ai quelques photos de l’atelier, des filles, pas assez m’a-t-on déjà dit. Mais c’est vrai que quand je suis là-bas, je suis tellement dans le moment, juste là avec elles, que je n’ai pas ce réflexe de sortir mon iPhone.
Mais ces moments d’échanges, de partage et de travail forment l’ADN de Inaden.
Chaque fois, je trouve ça extraordinaire d’être là-bas, parmi ces femmes et ces hommes, et d’arriver à faire grandir Inaden entre leurs mains.
Chaque fois, c’est magique !
– Si tu rêvais en grand quel seraient tes envies, tes projets pour le futur d’Inaden?
Wow.. chaque nouvelle collection est déjà une grande aventure !
Mais c’est vrai que j’ai envie d’explorer de nouvelles choses avec Inaden, raconter d’autres savoir-faire. Je ne peux pas vraiment en dire plus pour l’instant mais… j’espère pouvoir partager bientôt ces nouveaux projets avec vous 🙂
Dans tous les cas, l’objectif restera toujours le même : créer en Afrique avec un impact positif sur place.
Un rêve en grand?
Si je devais souffler une idée folle au destin ?
Un atelier encore plus grand, une présence dans les Grands Magasins… et une collaboration avec Beyoncé 😉
-Tu nous racontes ton meilleur souvenir en Afrique?
J’en ai plusieurs mais l’un des meilleurs certainement, la découverte des églises de Lalibela, en Éthiopie.
Impossible de ne pas se laisser subjuguer par le mystère et la sérénité qui émanent de ces lieux mystiques.
C’est dans la terre et hors de terre.
D’ailleurs, la terre a cette couleur ocre, ce jaune rouge orangé, qui tranche avec le blanc immaculé des femmes, des hommes, des enfants…
C’est fou. D’être là, de fouler la terre foulée par des milliers de personnes avant nous, avant moi.
De contempler des messages d’un autre temps, dont le sens nous frôlent à peine pour finalement s’échapper complètement.
C’est étonnant. D’être là et hors du temps, en même temps.
C’est beau, ces visages tournés vers la Lumière, ces vieux livres de prières serrés près du coeur et ces chants qui résonnent doucement.
Oui, j’ai vécu un vrai moment de communion avec moi-même, avec le Monde.
Merci de me l’avoir fait remémorer et partagé 🙂
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2 commentaires

  1. Répondre b septembre 26, 2018 à 2:29

    C’est drôle… Je trouve chaque jour plus que l’âme humaine est terrible, que les solutions s’épuisent, que les douleurs sont grandes, que les défis à relever sont bientôt vraiment trop importants et chaque jour je suis surprise d’avoir raison de le trouver malgré tout, et avant tout, beau ce monde et complètement déjà changé et en cours de nombreuses transformations grâce à de petites choses qui se démultiplient et grâce à nombre d’engagements et d’actes solidaires, droits, rebelles, nouveaux, pionniers et éthiques. Je parle de nos propres actes aussi, de nos propres familles, de nos imperfections mais aussi de la machine globale . Alors je me réjouis de trouver du verdoyant et du lumineux partout où j’en trouve et je le lègue à ma fille. Et là je viens d’en lire. Alors merci et très bons vents à vous tous ! PS : quant à toi très beau sac, un jour tu seras mien 😀

  2. Répondre Armelle décembre 2, 2018 à 4:39

    habitant non loin, je prend toujours plaisir à te suivre sur insta… et là je cherchais si tu avais fait un article sur les shampoings solides…. je ne sais pourquoi j’avais un vague souvenir que tu n’avais pas adhéré… et du coup je découvre ton blog…. et là…:
    Merci pour cette découverte, J’ai travaillé avec des éthiopiens. Et ai déjà été à Addis Abeba, à DebreZeit, j ai aimé le peu d’Ethiopie que j’ai pu découvrir, j ai aimé leur fierté et détermination ❤️ Alors merci pour cette découverte, le joli sac et la belle histoire qui va avec !

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