novembre 20, 2016

UNE ROYALE HISTOIRE DE CHATS

LA VIE QUOI !
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GEORGE RITALECHAT GEORGE RITALECHAT George est né chez nous une nuit de juillet il y a deux ans et demis. Juste deux chatons pour cette unique portée de notre Kate. Le premier né était une fille sans queue et venue au monde un peu difficilement. Elle n’a pas tenue la petite et en hommage à son destin tragique de princesse nous l’avons appelée « Lady Di ».

Oui je sais nous sommes tarés.

Nous avons reporté toute notre attention sur bébé George que nous ne trouvions pas très beau et un peu benêt, mais il était si petit que nous étions quand même bien gagas.

On s’est dit que c’était trop mignon de garder un compagnon pour Kate, et qu’avec son fils elle allait vivre mille aventures.

GROSSE ERREUR !

Nos chats se détestent.

Enfin surtout Katie qui ne peut pas blairer son gosse. Un soir de désespérance féline je suis allée fouiller sur le net et j’ai lu que garder un chien (chat) de sa chienne (chatte) était la pire des choses à faire.

Hinhinhin ricanez bien.

Vous le saviez vous ? L’instinct l’emporte sur l’affection. Il n’y a bien que nous, femmes humaines à kiffer nos garçons sans avoir peur d’éteindre notre espèce. Chez les chats, il faut les éloigner dès la fin du sevrage. La reine mère s’est appliquée pendant deux ans à foutre son rejeton dehors. Et ça a marché.

A la toute fin du printemps, George est parti. Au bout de quinze jours on a baissé les bras et fait notre deuil du chat tout con-con mais qu’on aimait fort quand même. Il nous avait fait le coup un fois de disparaître, mais il était revenu. Moribond mais bel et bien là. Nous l’avions soigné, TROIS MOIS DE SOINS les gars, plus un voyage avec nous à Amsterdam en voiture. Je suis une Sainte Ritalechat, ça ne s’invente pas !

Nous avions réussi à le retapper et à en faire un beau chat bien gras, puis il est reparti donc et nous n’avions plus qu’un chat. Et puis un jour de cet été, nous l’apercevons au loin sur le muret de la voisine. Il est venu bouffer trois croquettes et il est reparti aussi sec en rasant les murs. Il a fait ça tout l’été. On lui faisait la fête à chaqe apparition, toutes les quatre semaines environ, on lui disait des mots d’amour, et qu’on l’aimait et qu’on voulait qu’il reste. Et puis à bout d’arguments on lui disait qu’en fait ce n’était qu’un ingrat, qu’il était né là, bordel et que c’était pas possible de nous snober comme ça.

En vrai, on était un poil vexés de nous faire prendre pour un distrib’ de bouffe. NOUS, sa VRAIE famille.

Et puis un beau jour d’octobre, il nous a fait une nouvelle visite, a englouti trois croquettes, a tournée en rond autour de sa queue et s’est affalé sur le bouchérouite. Il s’est réveillé six heures plus tard ignorant qu’on avait failli le transformer en tube de dentifrice à plusieurs reprises en manquant de lui marcher dessus. C’est qu’on était plus habitué à l’avoir affalé de tout son long en camouflage sur le tapis.

Ça faisait des chuuuuut, faut pas qu’il reparte, tu crois qu’il va rester ? Il est beau quand même, t’as vu son poil tout brillant, le saligot il s’était trouvé une autre famille… tu crois qu’il repartira maman ? Dis tu crois ?

Au fond de moi je savais qu’il allait rester le filou, c’était d’un évidence folle : je venais de rallumer la chaudière pour l’hiver !

Il est là à mes pieds sous mon bureau, ou sur nous lorsqu’on dort. Il miaule comme un chaton de 6 kilos quand il veut rentrer ou sortir, il bave quand il ronronne et a un train arrêté en gare entre les deux yeux.

C’est un Prince voyez ! On l’aime comme des fous. On est con-con avec un chat, surtout lorsqu’il est né dans une cagette dans l’arrière cuisine d’une maison de famille, surtout quand on a fait dix kilomètres sur l’autoroute, la tête en dehors de la voiture à pleurer de rire parce qu’il vient de faire sa crotte dans la litière aménagé pour le voyage en hollande, surtout parce que c’est le chat le plus gentil du monde avec les enfants et qu’il est incroyablement doux.

On est bien contents qu’il soit rentré le bougre…. Enfin au moins jusqu’au printemps prochain, qu’on éteigne la chaudière. On parie?

OGEORGE RITALECHATJe vous embrasse fort, belle semaine. Je reviens avec plein de surprises!

 

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18 commentaires

  1. Répondre Mariounche novembre 20, 2016 à 6:44

    Incroyable, j’ai la même histoire avec mes chats !!! Ma chatte a eu deux petits quand je suis arrivée à la campagne, on en a donné un et gardé l’autre qui était pas très malin mais tellement mignon !!! Et bien il a disparu plusieurs fois pendant de longues périodes, à une époque j’ai même pensé qu’on ne le reverrai jamais et il a réapparu comme par magie après 5 mois !
    Bien sûr on le voit plus en hiver mais depuis un an il n’a plus jamais disparu longtemps…
    Et bien sûr sa mère ne le supporte pas et passe toujours avant lui pour manger… Je ne savais pas qu’il ne fallait pas garder une maman chat et ses petits sevrés, tu m’as appris quelque chose en tout cas !

  2. Répondre Daphné @ Be Frenchie novembre 20, 2016 à 7:15

    Quand la chaudière ronronne, le chat s’y met aussi. Je suis toujours aussi fascinée par l’application des chats à trouver l’endroit parfait pour pioncer – qui varie en fonction de l’heure, de la lumière, du nombre d’intrus dans leur demeure.

    Après les avoir toutes testées, George n’avait peut-être finalement pas trouvé de meilleure place pour la sainte sieste ? Les chats savent ce qui est important dans la vie.

  3. Répondre Mary Et Ses Princes novembre 20, 2016 à 8:39

    Oh !!! Quel fripouille ce Georges !!! Il torture sa famille !!!
    Un bien bel article si agréable à lire… Et moi qui rêve d’un 2ème chat, un p’tit chaotn cette fois (ma Prika ayant été adoptée à 2 ans), bref ça me motive encore plus 😉

  4. Répondre ritalechat novembre 20, 2016 à 8:52

    Et moi j’aimerai avoir un nouveau chaton. Mais pas de la famille, un autre! je rêve d’en trouver un tout petit devant ma porte!!! (mon mari va me tuer!! hihihi)

  5. Répondre Mahie novembre 20, 2016 à 9:05

    Oh nous aussi on adore les chats ici
    On a notre beau et vieux Winnie (tous comme l’ourson) de plus de 7 kgs trouvé sous un buisson, il devait avoir une dizaine de jours élevé au biberon, je te passe le lavage du zizi avec le sopalin mouillé pour qu’il apprenne à faire pipi ? Et puis on a une chatte un peu – beaucoup – con con qui miaule pour que mon homme (son idole et son amoureux ) vienne l’admirer pendant qu’elle mange des croquettes, elle me déteste ! bref j’adore les chats et ton histoire …

    • Répondre ritalechat novembre 20, 2016 à 9:15

      rrrooo mais Kate aussi est amoureuse de l’homme (george aussi cela dit). Elle nous appelle pour qu’on l’accompagne jusqu’à ses croquettes. Elle ne mange que si on lui dit « mange ma puce ». Voilà elle est folle quoi!! #meschats

  6. Répondre Je ne suis pas une poule novembre 20, 2016 à 9:39

    J’avoue que de temps en temps j’aimerai bien, moi aussi, un doux matou tout doux pour ronronner avec moi devant ma série du soir. Mais ici pas moyen. Chéri-chéri est allergique. Enfin… Pas allergique-allergique. Non. Il n’aime pas les chats c’est tout. Il les trouves ingrats et dédaigneux… Du coup adieu petit chat…

  7. Répondre Ktou novembre 20, 2016 à 10:21

    2 fois nous avons gardé 1 chaton par portée de notre belle Maya. Le premier n’a pas vécu assez longtemps pour avoir le temps de se chamailler avec sa môman. Et le 2eme… toute une histoire ! Une fois sevré effectivement ils ne pouvaient se supporter, des bagarres en permanence. Et puis un jour, va savoir pourquoi, ils se sont re-aimés. Comme ça. Du jour au lendemain. Et tellement qu’ils dormaient collés-serrés et qu’il têtait à nouveau sa mère ! Ca a duré des semaines, jusqu’à ce que ce petit malheureux ait la mauvaise idée de traverser la route…

  8. Répondre Banane novembre 21, 2016 à 1:37

    Ah bon, les mères chassent leurs petits?
    Le seul cas que je connaisse (on a pris un mâle, notre premier, en février) est un copain qui avait des Maine Coon, une mère et son fils, et ça s’est toujours très bien passé. Chats d’appartement : je ne sais pas où elle l’aurait chassé, la pauvre. 🙂

  9. Répondre Marjoliemaman novembre 21, 2016 à 1:51

    Le retour du fils prodigue !

  10. Répondre Bleuzenn novembre 21, 2016 à 8:09

    Première fois que je commente un de vos posts, la plupart me touchent, mais va savoir, pourquoi celui-ci… nos compagnons à quatre pattes me laissent pantoise, on cherche de l’humain en eux, mais ils restent sauvages, et imprévisibles

  11. Répondre fionoux novembre 21, 2016 à 10:35

    Rhooo! Notre Kapi a fichu le camp à la naissance de notre premier garçon il y a 4 ans et demi! Après une vie de chat unique à nous suivre partout, elle a pas trop aimé la concurrence! alors depuis 4 ans et demi, 2 enfants et d’autres chats plus tard, cette Kapi passe une fois tous les 15 jours manger des croquettes en nous snobant royalement, l’hiver un peu plus souvent mais juste pour manger c’est tout! Ingrate! Jalouse!
    ah ces chats…..

  12. Répondre magaly novembre 21, 2016 à 10:55

    Chez moi aussi , il y a maman et sa fille. Elles s entendent à peu près sauf le matin où elles me font un charivari dans la maison , va savoir pourquoi….par contre, la soeur de la maman est partie vivre chez mon voisin .Elles attendaient des petits toutes les 2 en mm tps et la seconde est allée chez le voisin les faire ! Mon voisin a placé les petits et adopté la maman, un voisin en or ! J ai également un matou qui partait régulièrement pls semaines quand il n était pas castré et rentrait tout aussi régulièrement au début de l été , une fois les amours finies ! Aujourd hui, il est castré et passe son temps à dormir comme tout matou qui se respecte ! H, ces histoires de chats …..

  13. Répondre .CéLINE FACTORY. novembre 22, 2016 à 11:50

    Il a tout compris George : la vie de patachon l’été avec les potes et les gonzesses, et retour at Home sweet Home pour se refaire une santé près de la chaudière l’hiver ! Il est pas si couillon que çà 😉

  14. Répondre Vanda Démêle Le Fil novembre 22, 2016 à 1:42

    HAHAHHA, ton article m’a beaucoup fait rire, j’aime beaucoup ta plume, comme toujours.
    Les chats sont souvent ingrats….

    En revanche, je n’avais jamais lu l’histoire des mères et leurs petits en plus je connais pas mal de personnes qui ont gardé les petits (chiens ou chats) et il n’y a aucun problème!

  15. Répondre Mimiblue novembre 28, 2016 à 11:30

    Mon petit-fils avait eu de sa marraine, pour son anniversaire, un bébé chat tout doux : Nuage d’Armor qui avait pris des tons de caramel et de vanille en grandissant. Douce comme aucun autre chat, calme et discrète…. Un jour que la famille était partie en vacances, le fils du voisin appelle pour dire qu’au bout de deux jours la chatte a disparu et n’a pas réapparu…. La famille a fini ses vacances puis est rentrée à la maison en faisant le deuil d’une si jolie petite chatte, toute fine, toute douce comme un nuage sans doute parti au ciel. Et puis quinze jours plus tard, un matin, une silhouette se distingue à travers le carreau : Nuage d’Armor est revenue. Elle est rentrée, a mangé, a dormi, est allée se promener et est revenue encore…. Le jardin lui suffisait à nouveau. La vie reprenait. Mais après un temps, Nuage est sortie le matin comme les autres jours. Elle n’est pas rentrée le soir. Des enfants sont venus sonner à la porte pour signaler que le chat était là-bas, sur la route, sans doute écrasé par une auto. Nuage d’Armor s’était fait tuer alors qu’elle repartait dans la deuxième famille qui l’avait accueillie durant l’été…. Ces histoires de chat sont bien tristes, souvent !

  16. Répondre ge29 juin 1, 2017 à 3:41

    Bonjour,

    Les éditions Arts et Peinture Pigalle viennent de faire paraître le livre « chats et proverbes du monde » de l’illustratrice Evane Luna. 40 proverbes où le chat nous raconte les sagesses populaires des différents continents. Humoristiques, gourmands, poétiques, insolites, porte-bonheur, amoureux… Un voyage gracieux et magique dans l’univers des chats…
    15 €
    disponible en librairie ou chez GE29 avec 5% de remise et port gratuit (soit 14,25 €)
    GE-29.fr
    Très bonne découverte

  17. Répondre Suzanne Laudé juillet 25, 2020 à 9:05

    Parution du dernier livre d’Evane Luna: « Nuits de chats » aux éditions Granit. 14 proses poétiques entre Histoire et légendes de l’antiquité à nos jours en compagnie de chats aussi fantsques qu’inquiétants.
    Vous croiserez Steinlein, le peintre des chats au cabaret du Chat noir, la poétesse et courtisane Veronica Franco fuyant la peste à Venise ou l’ombre d’un maître templier dans les ruines de Saint-Gilles du Gard. A moins que vous ne vous égariez dans le Berry du XVIIIe siècle ou dans quelque venelle sombre du Paris grivois du XVe siècle où parfois le diable s’amuse. 14 récits nocturnes placés sous la présence tutélaire des félins éternels.
    En vous souhaitant une très bonne découverte. GE29

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