LE PETIT POTAGER DU BONHEUR

Cette année nous avons tiré les enseignements d’il y a deux printemps. On ne fait pas les fous avec le potager. Des courgettes, des fraises, des radis par par ci par là et puis des tomates, en encore trop grande quantité mais tant pis, on aime trop ça. Ah si ! et des piments aussi et quelques pieds de cébettes.

On verra bien comment on se débrouille. J’ai planté aussi quelques fleurs près des courgettes histoires de ne pas avoir à les poliniser moi même au pinceau. Si si je vous jure, un jour j’ai tenté de féconder moi même une fleur femelle en y déposant le pollen du male. Ça craint, Et en plus ça n’a pas du tout marché.

Sur les conseils d’un gentil vendeur de mon Truffaut j’ai acheté aussi des œillets d’inde pour mettre au pied des tomates. Ça prévient il paraît, ça laisse le temps de réagir. Non mais sérieusement, c’est une science toute cette affaire. À nous deux la punaise verte, je suis prête !

Et puis cette fleur. On en parle de ses mains dans la terre, de cet amour qu’elle a pour les pousses de radis ? Elle a tout planté avec moi, avec une patience d’ange et un tour de main pas possible.

Ma précieuse échevelée. Ma jardinière. Il n’y rien que j’aime plus que de la voir là où je l’avais toujours espéré. Au milieu de notre petit jardin de terre et d’herbe sèche.

Et moi je ventile pour arroser, je scrute, je mesure, j’attache et quand j’enlève les gourmands des tomates, je renifle mes mains comme une sauvageonne.

Les chats restent près de nous. Ils savent qu’il n’ont plus le droit de gratter la terre.

La vie pousse les gars, et bientôt on la croquera.

***Short Tootsa Macginty, sandales Tootsa X Saltwater, Trop top fait main (Patron Yvanne S)  dans un plumetis France Duval Stalla, chapeau Elle X Cyrillus.

À demain pour une sélection et un concours fête des pères.

Camille