Trois mois ensemble, à l’âge ou l’un agace l’autre autant qu’elle l’émeut. L’ado et l’enfant, le frère et la soeur. Cette rentrée de juin leur fera du bien, même si il s’est rendu compte que sans elle à la maison le matin ça faisait tout drôle.
Frère et soeur, voilà bien quelque chose dont je n’ai aucune idée. J’apprends d’eux, je sursaute autant que je suis attendrie. Ça crie, ça se tape en loose, ça lève les yeux au ciel, ça imite et ça ne fait qu’un si jamais on se met en travers du chemin de l’un ou de l’autre.
Soeur et Frère.
Et quand ils disent les mêmes mots au même moment, quand ils se souhaitent bonne nuit d’une chambre à l’autre au talkie walkie, je me dis que j’ai bien fait de leur donner cet·te inconnu·e, cet·te autre.
Cette série un peu volée, un peu posée, je voulais la laisser ici. En souvenir de cette fin de printemps si douce, si folle, si saugrenue. Il se pinçaient, négociait la dernière Danette ou que sais-je… Et je sais qu’un de ces quatre quand le temps les aura fait s’envoler je serais heureuse de retrouver ce tout petit moment-là.
3 commentaires
Ils ont l’air d’avoir une belle complicité 🙂
Belle complicité entre tes enfants et qu’ils sont beaux…. bisous à vous 4
ta fille est trop belle avec ses cheveux court… oui il est grand temps que l’école reprenne m^me si chez moi aussi le confinement à rapproché mes 2 chamailleurs ! les enfants ont une grande sensibilité et on compris « l’urgence de la situation «