Bonne année 2021 !

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Nous avons passé des vacances biens vivantes, alternant entre effervescence des travaux et des préparatifs des fêtes et longs moments de tranquillité à la maison. J’aime particulièrement ces moments où chacun vaque à ses occupations et où nous nous retrouvons autour d’un thé, d’un film ou des repas.

Ce Noël les enfants ont encore été bien gâtés et c’est assez chouette de voir comment leurs cadeaux ont évolué. Des vêtements et des chaussures pour le grand, un peu de geekerie aussi et de jeux vidéo. Pour la petite plus du tout si petite, encore et toujours des playmobils certes mais on commence doucement à aller vers le monde de l’adolescence, avec des nouveaux vêtements, un casque pour écouter de la musique, pas mal de matériel de diy… Et puis quand même quelques jolies petites souris cousues pour chérie encore ce monde de la petite enfance que l’on ne quitte pas aussi facilement que ça.

Je suis heureuse de reprendre le clavier pour écrire un peu ici. Avec la reprise des tournages j’ai complètement délaissé le blog et sans doute aussi un peu perdu l’envie de laisser ma pensée infuser dans les mots. Je ne pose aucun jugement là-dessus, j’accepte et me laisse le temps pour que cela revienne.

Je suis assise à la table de ma cuisine au sol défoncé, aux murs à nu, il y a les restes du gueuleton d’hier soir, des crudités, les citrons du saumon, du pain. Une machine tourne avec les draps de nos amis restés dormir chez nous pour pouvoir faire un peu la fête à cinq.

 Nous avons rusé, nous nous sommes adaptés. C’est beau de se dire que l’on peut tout contourner. Ce vide dont la nature ignore l’existence, je l’ai beaucoup ressenti ces derniers temps. Mes amis m’ont beaucoup manqué, notre insouciance aussi. J’ai eu envie d’aller au cinéma souvent, au restaurant… comme avant. Je suis sûre que vous aussi.

Alors oui ce jour de l’an volé au couvre-feu je le chéris. Et même si elle a été douloureuse, remuante et liberticide je chéris aussi l’année qui vient de passer à bien des égards.

Je voulais vraiment remercier ces mois écoulés pour tout le travail qu’ils ont donné à ma famille. Je suis infiniment reconnaissante d’avoir pu retrouver mon statut aussi vite. Vu le contexte c’était inespéré. Merci aussi pour cette parenthèse de deux mois, cette pause, cette respiration. Même si le souffle m’a manqué pendant une dizaine de jours, je n’ai aucune honte à dire que le premier confinement a été pour nous quatre le moyen de nous retrouver après de longs mois de séparation géographique. Le mois de mars a signé un grand changement de vie et a solutionné ma grande préoccupation : comment ne plus être séparé autant de mon chéri tout en conservant nos activités.

Merci encore 2020 après des débuts chaotiques d’avoir préservé la santé de mes enfants. Chaque jour passés sans encombre est une joie immense.

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Je ne projette rien sur 2021, à part un joli projet de livre qui se dessine, la poursuite du tournage et si, quand même… l’aboutissement des travaux de la cuisine, de l’arrière-cuisine et du jardin.

Pour le reste je laisse faire ma bonne étoile, mes demandes à l’univers et le bon vin.

Je vous souhaite pour cette année de trouver ce qui vous fait vibrer et de le cultiver, de vous aimer chaque jour un peu plus ou un peu mieux.

Je vous souhaite de garder l’espoir au chaud pour les jours où tout ira enfin mieux.

Et je vous embrasse.

Si vous avez envie de continuer votre lecture, je vus conseille ce « bonne année » là… nettement plus rocambolesque!