mars 22, 2020

Chronique familiale d’une pandémie. #3

Chronique pandémie
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Si vous avez envie de lire dans l’ordre, cliquez ici pour la première chronique #1 et là pour la seconde #2.

Jeudi 19 mars. 4ème jour de confinement.

Allez hop on repart pour une journée d’école. On parle plutôt de matinée ici puisque je ne fais pas travailler Violette l’après midi. Pour le grand, ça dépend des jours. Le confinement m’apprend beaucoup sur les enfants. Dans ce huis clos, je les regarde beaucoup apprendre. Je découvre une Violette très appliquée, capable de se concentrer longtemps. En temps normal les devoirs le soir sont toujours une cata. Là tout est calme, les choses se font vite. Je vais réfléchir à ça pour mieux m’adapter.

Je commence tout juste à mesurer l’ampleur de ce qui nous attend. J’essaie de très peu me projeter, le confinement long qui se profile m’angoisse je dois bien l’avouer. Je ne regarde plus les infos. Et puis j’ai peur de tomber malade. Jusqu’ici je ne l’avais même pas envisagé. C’est un peu comme si « je savais » mais que mon cerveau ahuri refusait de traiter l’information. Je me concentre sur les trucs vraiment cool pour l’empêcher de tourner. Aujourd’hui je crois que je ne consignerai que ça finalement.

Le message de ma prof de pilates qui a décidé de se mettre à la vidéo pour que l’on continue nos cours. La constance de l’humeur de Rodolphe. Il est notre phare sur la colline. L’énergie que j’ai déployée pour peindre, couper des branches et ranger. L’odeur du gâteau à la banane cuit à point. L’apéro skype avec notre Alex. Les enfants qui ne se disputent pas…

Ps: Tout le monde va bien ici.

Vendredi 20 mars. 5ème jour de confinement.

Je me lève d’humeur grise. Et pourtant c’est l’anniversaire de Violette. C’est jour de classe mais nous décidons avec Rod de faire l’impasse pour aujourd’hui. Je la câline en lui disant qu’elle peut se rendormir. Je descends lui faire son gâteau marbré préféré. Le truc est d’un moelleux incomparable.

Comme toujours nous nous levons tôt en semaine, je me prépare en m’habillant. J’avoue que j’ai hâte de sortir mes fringues de printemps. C’est pour bientôt. Nous avons eu un petite discute (comme disait Violette quand elle parlait à peine) à propos de notre rythme de vie avec l’homme. Je tenais très fermement à ce que les enfants se couchent tôt en semaine, que l’on mange aux mêmes horaires. Nous avons finalement trouvé un compromis, je crois que j’avais besoin de me raccrocher à notre vie d’avant. Garder une sorte de normalité malgré tout ce bordel sidérant.

Hier j’ai chargé à nouveau Skype pour réunir nos très proches pour souffler les bougies de Violette et lui chanter tous ensemble happy Birthday. Que c’était chouette, de Paris à Marseille, de Nîmes à Saint Gilles tout le monde était content de se chuchoter la connivence dans la cuisine alors qu’une violette qui ne se doutait de rien attendait dans le salon.

Je crois que je m’accroche au moindre espoir de lien, à la moindre étincelle d’humanité. en raccrochant l’ordi j’ai fondu en larme.

Cette situation est tellement inédite. Si on nous avait raconté ça il y a dix ans, personne ne l’aurait cru… Je suis allée au fond du jardin le temps de sécher ce flot continu. J’ai rappelé ma mère et émilie pour leur chouiner un peu sur l’épaule virtuelle puis nous avons mangé tous les quatre ce gâteau délicieux.

Le reste de la journée s’est passée dans les jeux pour Violette, et puis encore une fois nous sommes attaqués au jardin. Nous avons broyé et coupé, sans relâche deux heures durant. Nous n’avons jamais été aussi contents de trouver des sacs poubelles de 100L au fond du récanton pour y loger tout le broyat.

Nous sommes complètement confinés. Nous avons décidé de ne plus sortir pour aller chercher le pain, plus de tour non plus avec un des enfants dans le quartier de peur de tomber à vélo et de surcharger l’hôpital. L’un de nous sortira une fois la semaine prochaine pour récupérer nos légumes et refaire un plein de frais. Mais nous avons de quoi tenir encore un moment.

En se couchant Violette nous a dit qu’elle avait passé un très belle journée. Mon humeur grise s’est envolée, nous avons réussi à lui faire passer cet anniversaire du mieux que nous le pouvions.. Je prends sur moi, le spm me guette…

PS: Pour la première fois, j’ai peur de tomber malade. La bonne nouvelle c’est que je ne somatise plus. Ici tout le monde va bien.

Samedi 21 mars. 6ème jour de confinement.

En fait 9ème jour pour les enfants et moi.

Effectivement le SPM s’est infiltré et co-confine avec nous depuis ce matin. Donc là je en fait je vais pas y aller par quatre chemin. J’ai essayé de prendre sur moi toute la matinée. J’ai tellement tenu à distance le monstre de mauvaise humeur qui me ronge que j’explose au déjeuner préférant aller manger seule dehors.

Je sais que la seule chose à faire et de m’isoler (encore plus) et je vais m’allonger. J’ai beaucoup lu, scrollé Insta. Puis j’ai pris une douche… Le démon s’est alors transformé en tornade blanche. Me voilà à poil juste après la douche entrain de nettoyer de font en comble notre salle de bain. Franchement avec le recul je devais être absolument ridicule mais je vous conseille vraiment le ménage en tenue d’Ève c’est très efficace.

Je suis finalement réapparu pas tout sourire non plus mais bien décidée à ne pas me laisser trop envahir par la mélancolie.

Je ne peux pas trop dire ce qu’on fait les enfants, je les ai évité au maximum aujourd’hui. Nous avons en revanche passé un peu de temps à faire des challenges insta. Les filtres et les vidéos de chats vont me sauver mon covid-spm je le sens.

En revanche il faut vraiment que je me fasse un planning. Je commence tout et je ne finis rien, ça me met dans un sentiment d’inachevé qui me déstabilise trop en ce moment. Il faut vraiment que je mettre des choses en place pour pallier à ça. J’ai peins, ça je m’y tiens.

La journée se termine en écrivant ces lignes, une tisane, et un constat: Il nous faut du bon chocolat! On ne peut pas vive ce confinement sans. On le note sur la liste pour notre unique sortie la semaine prochaine. (Juste d’écrire ça me parait complètement dingue.)

PS: Ici tout le monde va toujours bien. Vous aussi vous faites des calculs de jours d’incubation probable?

Dimanche 22 mars. 7ème jour de confinement.

Ressenti 120. Bon voilà fallait que je le fasse. C’est tombé sur aujourd’hui.

Pas de réveil, pas de douche avant ce soir, un e marinière en haut, en bas un pantalon de pyj. Aujourd’hui je fais grève de maquillage, grève de tout! Et ça fait du bien.

On commence à regarder notre frigos qui se vide doucement, à quatre ça part quand même vite. Le congel tiens encore le coup mais nous allons vite manquer de frais. Les drive sont out ou vides, les prochains créneaux sont en fin de semaine prochaine. Si nous continuons ) être bien approvisionnés en fruits et légumes, les laitages vont bientôt manquer. On cherche des solutions, on tentera le moins pire. Hors de question pour nous de faire la queue sans mesures barrières pour remplir le caddie. Bref j’avoue que je commence un peu à angoisser de tout ça.

Nous avons revu notre façon de consommer. Sans rationner, on fait très attention aux quantité. Il faut que l’on se cale car nous n’en faisons jamais assez et les enfants réclament du rabe que nous n’avons pas en casserole. Je continue mes pâtisseries, marbré, crêpe, gâteaux en tout genre… Ce soir ce sera tarte aux pommes pour le petit dej.

La situation se tend un peu entre l’homme et moi… Il faut que l’on fasse attention à ne pas se replier chacun de notre côté. Mon humeur est maussade et je cherche la solitude. Ce n’est pas je pense une bonne solution. Je nous laisse un peu de temps pour en parler et trouver un équilibre. Il ne faut pas oublier que nos vivons 70% du temps séparés depuis trois ans. Ce confinement a comme pour beaucoup sans doute chamboulé toutes nos habitudes. Bien au delà de ce que l’on pouvait imaginer.

J’ai reçu un message de notre autre voisine. « Il y a un pot de confiture sur le muret à l’arrière de la maison. Un peu de douceur pour l’anniversaire de Violette. Bon goûter ». C’est fou comme ce genre de geste me ravit. Son abricotier donne là où j’étends mon linge, chaque année, il est gorgé de fruits, je les regarde souvent en me disant que j’irai bien en croquer un ou deux. ce pot de confiture sur un petit mur de pierre, c’est le signe que la solidarité peut naître à nouveau. Merci Cathy pour cette attention.

Nous avons joué. Nous avons beuglé, certaines ont pleuré de perdre puis exulté de gagner. Je ne sais pas qui est la mère de ces gosses, mais elle ne dois pas avoir la victoire modeste! Avant je détestais ce jeux IceCool. Maintenant que j’ai défoncé toute ma famille (haut la main) je l’adore. Je me suis promise (intérieurement hein, jamais je dirai ça à voix haute…) de jouer un peu plus avec eux. En vrai j’adore ça.

Bon le lave vaisselle est mort, l’imprimante déconne, heureusement j’ai du tissu et de la laine pour trois vie. J’ai fait du biais, cousu des lichettes, bravé ma tendinite pour crocheter un peu… Ce dimanche était houleux et doux en même temps. Allégorie de ce confinement pour nous finalement.

PS: ici tous le monde va bien. Et je m’en réjouis chaque jour un peu plus.

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17 commentaires

  1. Répondre CharlOtte mars 22, 2020 à 8:23

    Oh comme c’est un régal de te lire. Aujourd’hui je prends le temps de te répondre ici. J’ai aussi un petit carnet où je consigne les bons et les moins bons moments de nos journées à 4. Et tous les soirs je me rends compte qu’il y a plus de positif que de négatif. Si il n’y avait pas l’angoisse de la maladie je pourrais dire que je vis ma meilleure vie. Etre 100 % à la maison avec ceux que j’aime le plus, apprendre avec eux, cuisiner, passer tt mon temps dans le jardin, jouer, lire, et surtout observer la nature et mes enfants pousser. Depuis ce matin, après la lecture d’un article je ne sommatise plus, je n’ai plus cette douleur dans la poitrine qui me tiraillait depuis 1 semaine. C’est fou le pouvoir de quelques mots sur le psychique et le physique. J’appréhende le retour à la vie d’avant d’ici quelques semaines (ou mois) mais j’essaye de ne pas y penser. Cette semaine, j’ai fini les albums phoros des enfants qui attendaient depuis plusieurs années. La semaine prochaine je vais pê ressortir ma machine à coudre..on verra..pas de pression. Bon je crois que j’ai beaucoup parlé. Je t’envoie du soleil pour ton coeur. Prends soin de toi et des tiens. A bientôt.

  2. Répondre Émilie mars 22, 2020 à 8:51

    Merci merci merci
    Mais moi aussi j’ai tellement peur d’avoir ce virus et d’être malade, j’ai tellement peur d’être malade tout court et même si c’est pas ça, croire que c’est ça et stresser. Je dors mal depuis le début du confinement – réveil à 4h ou 5h, je reste au lit mais je rêve d’une nuit où je dors d’une traite jusque 7h!
    Moi aussi je compte des probas de jours d’incubation: on est d’accord que quand même ils ont l’air de dire que le symptômes se déclarent plutôt entre 3 et 5 jours non?!!! Allez on y croit. Et dans ce cas on risque plus rien et on peut vivre ce confinement plus sereinement !!! ☺️
    J’ai hâte j’ai hâte de gagner en sérénité pour gagner ce marathon !
    Bises depuis chez moi

  3. Répondre Stéphanie mars 22, 2020 à 8:58

    Merci Camille pour ce carnet de voyage dans votre Intimité / confinement.
    Nous avons aussi la chance d’avoir un jardin. Cela a permis à mon papa qui vit avec nous (86 ans) de sortir se dégourdir les jambes avec son deambulateur. Daphné abuse de la balançoire, son papa lui invente un filet de tennis et moi je lis. J’alterne entre acceptation et plexus solaire coincé. Mon entreprise de ChefE à Domicile est au point mort. Je participe aux sessions de Lili Barbery sur IG en kundalini yoga. C’est top !
    La flippe aussi de choper un truc… Le seul contact physique avec l’extérieur se fait par la venue des infirmières matin et soir pour mon papa.
    Gageons que ce confinement nous permettent de connaître et d’approfondir le vivre ensemble, du mieux que nous pouvons.
    Encore merci pour tes mots 🙏

  4. Répondre Marie-Morgane mars 22, 2020 à 9:05

    Toujours un plaisir de lire tes mots et tes maux, dans ce contexte tout prend des proportions si énormes… alors comme vous, on avance au jour le jour, on essaie de ne pas se taper sur les nerfs, de prendre chacun un temps pour soi, même si ça ne dure jamais bien longtemps… deux nuits que je me réveille un peu en stress, je reprends le chemin du boulot demain pour rejoindre sur le front ma collègue auprès de nos patients précaires 💪🏻💪🏻
    J’essaie de rester zen au maximum, un pas après l’autre, un jour après l’autre…. mais vite l’été et la liberté ❤️
    Belle soirée Camille, pour toi et les tiens des cœurs en banana bread 😬

  5. Répondre Lucile mars 22, 2020 à 9:23

    J’aurais pu écrire tes mots c’est fou ! En plein SPM depuis samedi, ce besoin de solitude, cette sensation d’étouffer (pas à cause du covid) et un mari qui repart travailler demain. Les enfants qui sont en demande constante d’activité et qui me cherchent constamment dans toute la maison… Ils sont aussi angoissés à leur façon, je le sais, mais comment les protéger eux sans m’oublier moi ? Mais la chance d’avoir un jardin, un mari attentif qui sait prendre le relais quand il le faut, une famille et des amis au téléphone chaque jour et PERSONNE de malade dans mon entourage proche. J’ai comme toi pris conscience de beaucoup de choses ce week-end, comme si cette première semaine avait été un « rêve », presque irréelle… Ce soir, je me couche étourdie par cette tardive prise de conscience, la boule à la gorge et l’angoisse diffuse…
    Merci Camille de nous faire partager ton quotidien avec autant d’honnêteté, d’humanité.
    Bon courage pour cette deuxième semaine de confinement sur ton île.

  6. Répondre nuleenig mars 22, 2020 à 9:23

    le sommeil…j’étais déjà insomniaque avant , maintenant c’est pire…! je n’ai pas plus peur que la semaine dernière et surtout je ne regarde plus les infos, je ne supporte plus. je range, je nettoie, je scroll, je fais la classe, mais je n’arrive pas a me projeter plus loin que la semaine prochaine. je crois que je commence a clignoter.

    • Répondre Géraldine mars 23, 2020 à 11:21

      Idem, info ? pas info ? ….en fait je décide de mettre à distance images,comptages, prévisionnels…PAUSE ! (jusqu’à demain…)

  7. Répondre Caroline mars 22, 2020 à 10:53

    Que c’est chouette de te lire–désolée du tutoiement mais ces mots résonnent tellement en moi- entre l’école à la maison qui est compliquée pour l’aînée. Pas de problème majeur d’apprentissage mais je la sens perdue sans ses repères et sa maîtresse et nous sûrement pas assez disponibles avec nos boulots respectifs et les 2 plus jeunes pour prendre le temps suffisant… Au boulot ils ont conscience que c’est compliqué tout en nous demandant de faire au mieux mais de ne pas prendre les 2 semaines d’arrêt… On apprend à jongler… Je me découvre aussi moins patiente et complètement désorganisée bref à l’opposée de mon caractère habituel et on se prend la tête avec mon homme pour des broutilles juste parce qu’on tourne en rond et qu’on stresse… Mon mari me reproche notamment d’être trop pendue à mon téléphone mais même si ma famille est mon trésor j’ai besoin de garder un contact avec l’extérieur sous peine de péter un câble à J10 ! 😉 Et puis pour couronner le tout, ici des signes forts de covid pour la plus petite et mon mari alors évidemment ça rajoute à l’angoisse… Bref espérons que cette 2eme semaine de confinement se passera mieux pour tout le monde… Et je te souhaite Camille que ce spm te laisse vite tranquille pour profiter de ce temps que l’on demande toujours et qui finalement nous est donné, même si les conditions sont loin d’ être idéales !

  8. Répondre Odile mars 23, 2020 à 6:46

    Joyeux anniversaire a Violette, courage à vous, moi aussi hier j’ai eu une baisse de moral. Mes enfants et mes petits enfants me manque.Je me pose la question combien de temps ça va durer, malgrè toutes nos précautions allons nous éviter ce maudit virus. Prenez soin de vous

  9. Répondre Sophie - du merveilleux mars 23, 2020 à 7:16

    La vraie vie (bon, la vraie vie confinée), avec ses hauts et ses bas, c’est un peu ça ici aussi.
    Merci de partager tout ça .

    La deuxième semaine commence, je trouve qu’on s’habitue déjà. Je suis volontairement loin des infos, je ne regarde que le minimum d’articles. Et je ne culpabilise pas. Ma vie est ici et maintenant, pour le moment ma famille est préservée, alors je préfère rester focus sur ce beau, ce bon, ce calme. Ressentir fois mille l’inquiétude du monde ne changera rien à la situation et ne fera que pourrir mon quotidien.
    On a de la chance d’aller bien, vraiment. Je sais.

    Comme chez toi, voir me enfants travailler en journée me fait percevoir autrement leur rapport aux apprentissages. C’est l’occasion de faire des ajustements bénéfiques pour tous !

    Plein de bonnes ondes pour cette nouvelle semaine !

  10. Répondre nathalie mars 23, 2020 à 9:57

    Merci Camille pour tout ce que tu partages avec nous.
    Ici, en Belgique, c’est aussi le confinement et chacun s’adapte comme il peut.
    Chez nous, le confinement a coincidé avec l’arrivée de notre fille ainée, son mari, notre petite fille Anna et leur chien, chassés de chez eux par des travaux qui commencent ! On se retrouve donc en famille et on mesure notre chance d’être ensemble, dans une maison relativement grande avec un grand jardin.
    Une nouvelle semaine commence. Qu’elle soit la plus sereine possible. Bisous virtuels à tous, chez toi et ici.

  11. Répondre Florianne mars 23, 2020 à 1:48

    Merci pour ces mots que j’attends de lire avec impatience! Je m’y retrouve beaucoup, je sors tout juste de mon SPM et de ma somatisation pour faire place à la trouille d’être malade… ou qu’un de mes proches le soit… les journées défilent avec ses hauts et ses bas ici aussi… heureusement il y a beaucoup plus de haut!! Au plaisir de lire encore…

  12. Répondre Lydia mars 23, 2020 à 2:30

    Merci pour ce récit de confinement. Je dois encore sortir tous les jours encore car je travaille mais je le fais la boule au ventre. Les miens sont confinés depuis 10 jours et je ne voudrais pas les contaminer. Les journées se passent plutôt bien en semaine et ce week-end on peu dire que tout le monde a pu profiter du ciel bleu, du jardins et on à pu faire des activités extérieur ensembles. J’y met beaucoup du miens et je lache sûr pas mal de choses. Je suis «  celle qui sort «  alors j’essaie de rapporter un peu de fraîcheur quand je rentre mais j’espère ne pas craquer en cours de route. Pour l’instant le moral des troupes est plutôt bon

  13. Répondre Lucile mars 24, 2020 à 7:54

    Que je jalouse ta laine pour 3 vies …. J’avais prévu de faire un gros plein début avril au kniteat à Lyon… Loupé, du coup ici même le tricot est rationné ! Merci pour tes mots, les tiens et ceux de Mme la malle sont un bout de bonheur pendant ces jours perturbés

  14. Répondre mybrouhaha mars 24, 2020 à 9:47

    Ohlala c’est chouette de lire ces petites chroniques…

  15. Répondre Chronique familiale d'une pandémie #4 - Ritalechat mars 25, 2020 à 8:35

    […] Avant tout si vous avez envie de lire dans l’ordre voici le début ici: #1 #2 et #3. […]

  16. Répondre Chronique familiale d'une pandémie # - Ritalechat mars 27, 2020 à 5:06

    […] de commencer, si vous avez envie de lire depuis le début, voici les premières chroniques. #1 #2 #3 […]

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